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Les rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau en 5 questions

Les rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau en 5 questions

Publié le 10 juin, 2023 par Mylene dans Questions

Jean-Jacques Rousseau est né en 1712 dans la République libre, mais aristocratique de Genève. Orphelin protestant, fils d’horloger, converti au catholicisme au hasard de ses voyages à pied en France et en Italie, autodidacte, musicien, il arrive à Paris avec une expérience de la vie différente des brillants esprits du Siècle des Lumières. 

En plaçant la nature au centre de sa réflexion, en analysant le pouvoir de la raison, en contestant les modes de gouvernement de son temps, il partage les préoccupations des philosophes. Toutefois, sa vision personnelle du monde, ainsi que la gravité de son éloquence tranchent avec le mouvement mondain de ceux qui furent ses amis tel que Diderot.

Jean-Jacques Rousseau décide d’écrire ses Rêveries à l’âge de 64 ans, ça sera sa dernière œuvre. Dans ce qui suit, je vous propose de découvrir 5 questions pour mieux comprendre son œuvre :

  1. Pourquoi Rousseau a-t-il écrit les Rêveries du promeneur solitaire ?
  2. Quelles sont les idées principales de Rousseau ?
  3. Est-ce que Rousseau croit en Dieu ?
  4. Pourquoi Rousseau se sent persécuté ?
  5. Pourquoi a-t-il renoncé à la société des hommes ?

Pourquoi Rousseau a-t-il écrit les Rêveries du promeneur solitaire ?

Rousseau détaille son projet d’écriture dans la première promenade. Il souhaite « consacrer ses derniers jours à s’étudier lui-même et à préparer d’avance le compte qu’il ne tardera pas à rendre de lui » (première promenade). « Ces heures de solitude et de méditation sont les seules de la journée où il est pleinement lui… où il peut véritablement dire être ce que la nature a voulu » (première promenade). Dans son univers, le « moi » qui pour les philosophes s’efface devant la raison, occupe une place importante et s’épanouit dans le recueillement et le contact intime avec les beautés de la nature ou au sein d’une petite société. 

Quelles sont les idées principales de Rousseau ?

L’homme né naturellement bon et heureux, c’est la société qui le corrompt et le rend malheureux. Il préfère désormais vivre dans la nature plutôt que parmi les hommes : « Je suis cent fois plus heureux dans ma solitude que je ne pourrais l’être avec eux » (première promenade). 

Est-ce que Rousseau croit en Dieu ?

Il reste fondamentalement croyant, « Dieu est juste, il veut que je souffre » (seconde promenade), mais abjure le catholicisme et réintègre le protestantisme. « Séduit par la naïveté, leurré par l’espérance, forcé par la nécessité, je me fis catholique, mais je demeurai toujours chrétien » (troisième promenade). 

Pourquoi Rousseau se sent-il persécuté ?

Jean-Jacques est persuadé qu’il existe un complot contre lui, il cite « ses cruels ennemis » tels que des scientifiques, des gens d’Église ou encore des médecins. Au fil des pages, ce complot devient un « accord universel » (seconde promenade). Évidemment, ses livres ont été condamnés, sa maison vandalisée et que certains grands esprits tels que Voltaire se moquait de lui. Sans les persécutions dont il a été réellement victime, les rêveries n’auraient jamais vu le jour.

Pourquoi a-t-il renoncé à la société des hommes ?

Rousseau respire bien uniquement dans la nature. Sa vie est une quête de la pureté, qu’il poursuit jusqu’à l’obsession, ayant le sentiment d’être incompris par le reste du monde. Ses amis se sont retournés contre lui, lui ont fait du mal, il n’a plus confiance en les hommes. Il désire devenir un homme « plus vertueux » (troisième promenade).

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